L'Union Québécoise du Bison

Histoire du mouvement associatif

Dès le début des années 1990, le secteur s’est donné une association pour canaliser ses besoins de développement. L’Association québécoise du bison, organisme à but non-lucratif, a rassemblé avec succès, bon an mal an, la plupart des éleveurs de bisons du Québec. Toutefois, en 1997 des tentions internes ont éclaté au sujet d’un mode de commercialisation et du fonctionnement interne provoquant un schisme au sein du groupe ; une deuxième association regroupant une vingtaine de producteurs a vu le jour en 1999.

Les membres des deux associations ont cependant rapidement réalisé qu’il était important de travailler ensemble. Les représentants des associations ont donc accepté une médiation de l’Union des Producteurs Agricole (UPA) au début de l’année 2000. Deux points de convergence ont été identifiés à ce moment :

  • Discuter, développer et ordonner la mise en marché du bison collectivement;
  • Se rapprocher et s’affilier à l’UPA.

Suite à une année de discussion, les deux groupes ont convenu de dissoudre leur association respective pour créer celle de l’Union québécoise du bison (UQB). Ce nouveau syndicat professionnel a été inscrit au registre de l’inspecteur des institutions financières le 13 juillet 2001.


Ses alliances

Afin d’élargir ses champs d’influence et contribuer au développement de la production, l’UQB est affiliée aux organisations suivantes :

Les producteurs de bisons du Québec désirent s’affilier à l’UPA pour plusieurs raisons. La principale est de pouvoir participer et contribuer activement aux grands débats d’actualité au sein de la profession agricole. Les producteurs de bisons désirent également s’associer à une organisation du Québec qui est crédible et reconnue par tous les intervenants du milieu agricole. Conscients que l’UPA est un lieu d’échange à tous les niveaux, ils désirent également profiter de l’expertise des personnes qui y œuvrent.


Les grands dossiers pilotés par l'UQB

  • Développement des marchés de la consommation;
  • Normes environnementales pour les élevages de bisons;
  • Sécurité du revenu pour sécuriser financièrement la production;
  • Normes HACCP;
  • Établissement des coûts de production;
  • Coop de financement;
  • Information aux membres sur l’élevage et autres sujets connexes;
  • Promotion de la création d’une Fédération de grands gibiers;
  • Identification permanente des bisons et traçabilité.